Le Pont

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Frédérique DANSE

2002/12/11 (Wed) 07:28 | Arts Vues, Le Pont

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Des tasses-journal du petit matin aux verres-comptoir des bouteilles du soir,
du papier chinois trempé dans du thé au papier imprimé des Petites Histoires Fruitées,
le travail de Frédérique Danse est une aventure par elle-mê;me.

De la gravure à la peinture, du monotype au lino,
aucune matière ni matériau, aucune forme ni format ne l’arrê;te dans sa quê;te.
Elle cherche et trouve un style qui n’appartient qu’à elle.

Faite d’humour, d’amour et de délicatesse, il existe bien une planète Danse,
de la mê;me façon qu’elle crée une planète fruit, et je vous invite à la découvrir.

Valérie PROCUREUR-MARCHAL

Productrice
Amie et collectionneuse

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C’est toujours une chance de vivre sa passion… Selon l’inspiration, les circonstances, je grave le cuivre ou le bois et le linoléum, je compose avec mes caractères en plomb et en bois pour associer image et texte, j’explore les infinies possibilités qu’offre l’imprimerie d’art. Alors, comme une cuisinière, je combine, j’imagine, je tente de nouvelles voies et surtout, je joue et je m’amuse ! Mes images sont faites pour ê;tre heureux, pour donner du bien-ê;tre, de la joie à ceux qui s’y attardent. La couleur y est omniprésente, elle est le fondement mê;me de ce travail.
Je pars rarement d’un dessin préparatoire – sauf en gravure sur bois où l’image est pensée en négatif et exige une grande rigueur pour éviter l’erreur – mais je m’inspire d’objets qui m’entourent, de fruits posés là, de livres chinés, d’un souvenir, d’une ambiance…
Puis j’imprime mes matrices patiemment gravées et la magie s’opère. Car quoi de plus ingénieux que l’imprimerie, cet extraordinaire moyen de reproduction qui permet l’ubiquité ? Etre ici et ailleurs au mê;me moment, garder pour soi une trace – un tirage – de ce travail longuement élaboré et malgré tout, goûter au plaisir de le savoir ici ou là.

Multiplier l’image provoque chez moi une joie infinie et cependant, parfois, partir sur d’autres chemins, et grâce aux monotypes et aux collages, revenir à l’image unique qui deviendra peut-ê;tre la base d’une future gravure me remplit d’allégresse…

Voici un monde sans fin, plein de surprises et de bonheurs, d’odeurs d’encre et d’essence, de presses aux cylindres argentés, de papiers doux au toucher, qui donne envie d’aller toujours plus loin dans l’aventure tant il a à donner, tant ses terres sont vastes et ses territoires encore inexplorés.

Frédérique DANSE

Graveur – Typographe